Il convient peut-être d'être plus modéré que M. Le Drian et, concevoir l'initiative russe de Khartoum de cet été, comme "complémentaire" de celle menée sous l'égide de l'Union africaine, la CEEAC et la Conférence Internationale des Grands Lacs (CIRGL) depuis la feuille de route signée à Libreville en juillet 2017.
Comparaison n'est pas raison : mais c'est un processus similaire à celui engagé sur la Syrie à Astana engageant la Turquie, la Russie et l'Iran, en complémentarité avec le processus onusien de Genève 2, qui semble fonctionner...
A regarder, en tout cas, avec beaucoup d'attention...
Adolphe Pakoua N'est-ce pas cette insuffisance qui a engendré l'échec à cantonner les groupes rebelles pour ensuite les désarmer et faire que l'autorité de l'Etat centrafricain soit rétablie ? En retirant précipitamment la Sangaris qui avait encore la possibilité de contenir les forces rebelles, la France n'avait-elle pas donné le signal de l'abandon du pays par un partenaire historique ? Maintenant, que doit-elle reprocher aux autorités centrafricaines qui cherchent des partenaires partout pour combler le vide laissé par la France ? A force d'avoir soutenu à l'époque et à bouts de bras des gouvernements habitués à vivre sous une perfusion assurée par la France, dès lors que cette perfusion est retirée, que fait un malade conscient de l'existence d'un autre médecin capable de l'aider à surmonter sa maladie ? En tout cas, souhaitons que le bon sens revienne dans l'esprit des uns et des autres car le peuple centrafricain ne mérite pas le sort qui est aujourd'hui le sien.
Le Drian est un grand incapable
Au lieu de déployer des troupes en Irak et en Syrie où elles ne pèsent rien, il fallait les mettre en centre-Afrique quand Hollande était à l’Elysée .Je n’ai cessé d’écrire que le volume de forces déployées en Centre-Afrique était insuffisant. A force d’être insuffisant partout on laisse la place aux Russes dans notre pré-carré. Eux ont une vraie stratégie alors que la nôtre est au fil de l’eau
Antoine Masson Vous avez raison mais personne ne croit plus en la soit disante Union Africaine !!!
Raisonnons juste et raisonnons bien. En 2016, les consultations populaires ont permis la mise en place de nouvelles institutions que les institutions internationales devaient appuyer pour régler la crise centrafricaine. A la fin de ces consultations, il ne restait plus que deux groupes armés qui auraient dû être désarmés assez rapidement pour permettre aux nouvelles autorités de gérer les affaires publiques dans un climat suffisamment paisible. Les institutions internationales, à travers les forces mobilisées à cet effet, n'ont pas réussi à réduire l'influence de ces bandits armés qui se sont ensuite développés très vite. Il est fort à parier que si la Minusca avait réussi à contenir les groupes armés pour ne pas leur permettre de se développer et de se déplacer librement avec leurs armes, certainement qu'on ne parlerait pas d'une présence russe sur le terrain( des négociations) et certainement qu'on ne parlerait pas non plus d'une enième initiative africaine de résolution de cette crise à laquelle on ne peut même pas trouver de nom, tellement les imbrications sont faussement insaisissables. Bon, on peut toujours chercher à faire couler l'encre, mais il s'agit après tout de vies humaines qui ne méritent pas de vivre ce calvaire "apparemment" tombé du ciel et prenant aujourd'hui les allures d'un vrai dilemme.
Qu'est ce que l'Union Africaine a t-elle fait, quand on a imposé un président aux ivoiriens ?
Qu'est ce que l'Union Africaine a t-elle fait , quand les gâchettes faciles sont parties éliminées physiquement Mouammar Kadhafi ?
Mis à part Kadhafi, n'y avait pas d'autres dictateurs dans ce monde pour tuer ?
Si quelqu'1 peut répondre à ces 3 questions ce sera bien pour comprendre, le pourquoi du comment.
Dans toutes discussions sur des faits sérieux, il faut se poser les bonnes questions.
La coopération Centrafricano-Russe date des années 70 au temps de l'ancien Président Jean-Bedel BOKASSA. Ce dossier de coopération centrafricano-russe a été négligé par les différents régimes centrafricains.
Le Président actuel TOUADERA, est venu seulement sortir cette coopération centrafricano-russe du placard, pour réactiver cela. Où est l'axe du mal sur ce dossier ?
Quand on sait que certains de tout bord confondu souhaitent perdurer " le chaos KO " en R.C.A, pour continuer des activités illicites et mafieuses. Trop c'est trop.
Vous voulez-que la R.C.A reste 100 ans pauvre ? Non ? Cette époque de pillage va bientôt se terminer, quelque soit le projet morbide de déstabilisation.
Les centrafricains seront là pour veiller et dénoncer les campagnes négatives des fouteurs de troubles. » lire la suite
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