Interview Exclusive du Président de la République Faustin Archange Touadera en mission de travail au siège de l’Union Européenne à Bruxelles en Belgique
Bonjour Monsieur le président.
Faustin Archange Touadera : Bonjour.
Monsieur le président, vous êtes en mission de travail au siège de l’Union Européenne à Bruxelles en Belgique. Quel est donc le mobile de cette visite ?
Faustin Archange Touadera : Merci beaucoup, comme vous l’avez mentionné, nous sommes en séjour de travail à l’Union Européenne. Comme tous les centrafricains le savent, le 5 février, nous avions paraphé l’accord de paix et de la réconciliation à Khartoum et signé le 6 février à Bangui. Cet accord ouvre des perspectives de paix et le gouvernement est engagé à remplir ses engagements par rapport à cet accord. Mais comme vous savez, la fragilité de nos ressources ne nous permettent pas seuls, de faire face aux engagements. C’est pourquoi, nous sommes obligés d’associer nos partenaires. L’Union Européenne est l’un des premiers partenaires qui soutient les centrafricains à travers plusieurs projets de développement.
Nous sommes donc là pour échanger avec les autorités, avec les organisations de l’Union Européenne pour montrer notre niveau d’engagement, ce que nous pouvons faire et demander leur appui, notamment l’appui politique, technique et financier.
Dans le cadre de l’Accord de paix et de la réconciliation nationale, il y’a des actions d’urgence qu’il faudrait mener pour que la population qui est dans une attente puisse voir les dividendes de cet accord. L’accord a prévu des mécanismes et des dispositions qui nécessitent des financements additionnels. Et ça, il faudrait expliquer à nos partenaires les bienfondés pour que nous ayons leur appui.
Monsieur le président, à Bruxelles la ministre de la défense a rencontré les chefs d’Etat-major de 28 pays membres de l’Union Européenne. Qu’est-ce qui a été au centre de cette rencontre avec les haut-gradés des armés européennes ?
Faustin Archange Touadera : Vous savez que l’Union Européenne nous appui également dans la formation de nos Forces Armées Centrafricaines (FACA) mais aussi dans la reconstruction de l’armée nationale à travers sa mission EUTM-RCA. Alors, il est évident de poursuivre le dialogue et discussions avec les responsables qui s’occupent de ce programme.
Les FACA, la police et la gendarmerie sont des forces complémentaires. Alors, il serait mieux aussi d’avoir un programme de même type de formation au profit de la police et de la gendarmerie. Nous avons demandé qu’on ouvre une autre mission pour la police et la gendarmerie. Voilà ce qui justifie la présence de la ministre de défense ici pour participer à ce plaidoyer pour demander non seulement de renforcer la capacité de la mission pour qu’elle soit plus efficace mais aussi pour l’ouverture de la mission visant la police et la gendarmerie. Il y’a aussi le plan national de défense et dans ce plan, l’Union Européenne prend une part active, notamment dans le financement des casernes et du soutien logistique. Il nous faut discuter avec ce partenaire dans ce sens-là.
Monsieur le président, déjà après quelques jours d’échanges, quels en sont donc les retombés ?
Faustin Archange Touadera : Nous pensons que les effets sont positifs. Vous avez assisté à la signature de la convention de 3 milliards de FCFA pour appuyer le parlement et les élections. En plus de cela, les autorités de l’Union Européenne sont sensibles à la question centrafricaine et ouvrent des perspectives pour nous aider dans la mise en œuvre de l’accord de paix. Dans cet accord, il y’a par exemple la mise sur pied de l’unité mixte des patrouilles. Il faut des moyens et des ressources. Mais aussi la Commission Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation. La population doit voir les dividendes de cet accord et là il y a des mesures d’urgence inscrit dans le cadre du RCPCA, il y’a d’autres projets additionnels pour le bien-être de la population surtout dans les zones qui ont été affectées durement par cette crise.
Importante visite de travail, qu’est-ce qui vous a marqué le plus, monsieur le président !
Faustin Archange Touadera : Ce qui m’a marqué c’est l’écoute et la volonté de l’Union Européenne de pouvoir nous aider. On a vu que nous sommes sur un axe positif avec la possibilité pour que la paix revienne. J’ai remarqué dans tous les entretiens qu’il y a une volonté de la part des responsables de l’Union Européenne d’aider la République Centrafricaine, de soutenir cet accord de paix, de soutenir le pays dans sa quête de stabilité. Cela nous a beaucoup encouragés et nous voulons profiter de votre micro pour remercier très sincèrement l’Union Européenne qui a été à nos côtés pendant la crise et en ce moment et qui continue de nous soutenir même dans la recherche de dialogue avec les groupes armés, en intervenant avec différents acteurs comme l’ONG Accord, le Centre pour le Dialogue Humanitaire, Sant ’Egidio…
Monsieur le président merci
Touadera : C’est à moi de vous remercier.
Par Fridolin Ngoulou
NOTRE PAYS A TOUTES LES RESSOURCES NATURELLES POSSIBLES DU MONDE ET QUI EN REALITE DEVRAIENT NOUS PERMETTRE D'OBTENIR UN BON NIVEAU DE VIE. MAIS FORCE EST DE CONSTATER QUE MALGRE CES RESSOURCES ET MALGRE LES "AIDES FINANCIERES DES ORGANISMES INTERNATIONAUX", NOUS SOMMES RESTES PÄUVRESSOURCES ET MALGRE LES "AIDES FINANCIERES DES ORGANISMES INTERNATIONAUX", NOUS SOMMES RESTES PÄUVRES ET MÊME TRES PAUVRES DEPUIS DES DECENNIES. EN CELA, S'AJOUTENT L'INSTABLILITE POLITIQUE TRADUITE PAR DE MULTIPLES CONFLITS SANGLANTS REPETITIFS. IL Y A EN TOUT CAS QUELQUE CHOSE QUI NE VA PAS EN AFRIQUE NOIRE NOTAMMENT CHEZ NOUS EN CENTRAFRIQUE. VOILA QUE MALGRE NOS ABONDANTES RESSOURCES, NOUS NOUS PLAIGNONS TOUS LES TEMPS AUPRES DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE POUR APPELLER AU SECOURS OU POUR DEMANDER DES AIDES FINANCIERES. UNE SOLLICITATION PITOYABLE NOUS RELEGANT AU RANG D'ETERNELS MENDIANTS. IL FAUT QU'ON SE DISE LA VERITE SUR CE QUI NE VA PAS CHEZ NOUS ET QUI NOUS BLOQUE POUR NOUS SOYONS SOUMMIS CONTINUELLEMENT A LA VIE DURE DE MISERE. IL Y A EN TOUT CAS UNE VRAIE RAISON EN CELA. IL FAUDRAIT QUE CELA SOIT DIT HAUT OU DEVOILE AU PËUPLE AFIN QU'IL COMPRENNE QUE LA GALAIRE QU'IL VIT N'EST PAS LE FAIT DE DIEU, C'EST LE FAIT DE L'HOMME QUI ECRASE L'AUTRE POUR SON BONHEUR. LES AFRICAINS DOIVENT PRENDRE LEUR PROPRE VIE EN MAIN; TRAITER EUX-MÊMES LEURS PROBLEMES POUR AMELIORER LEUR NIVEAU DE VIE QUE DE SE LAMENTER TOUJOURS COMME D'ETERNELS NECESSITEUX. » lire la suite
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