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Reprise en juin prochain du trafic sur le corridor Congo-Centrafrique

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Brazzaville, Congo, 28 Mai 2020 (Infosplusgabon) - Le trafic sur le corridor Brazzaville, au Congo, et Bangui, en République centrafricaine, vital pour les échanges commerciaux entre les pays, devrait reprendre à partir du 10 juin prochain, a annoncé mardi dans la capitale congolaise, le coordonnateur du Groupement d’intérêt économique et du service commun d'entretien des voies navigables (GIE-SCEVN), Alexis Dekoïsset.

 

Selon lui, les moyens mis à la disposition de l’opérateur en charge de l’entretien des voies navigables sont limités cette année pour assurer la fluidité et la sécurité de la navigation fluviale.

 

Ainsi, les opérations de balisage sur les voies navigables ont commencé cette année avec un léger retard.

 

Un baliseur a quitté Brazzaville le 21 avril dernier pour Ouesso, via le fleuve Congo et la rivière Sangha, au nord du pays.

 

Après cette étape, il va remonter le fleuve Oubangui jusqu’à Bangui, a précisé Alexis Dekoïsset.

 

Plus de la moitié des besoins en carburant de la RCA et d’autres produits de première nécessité transitent par le fleuve.

 

Avec la crise sanitaire du coronavirus et la baisse des subventions destinées à l’opérateur d’entretien, les mois et années à venir seront difficiles pour ce secteur.

 

Le coordonnateur du GIE-SCEVN se veut rassurant en dépit des inquiétudes.

 

"La pandémie de coronavirus a un impact sur le travail. Nous avons connu un retard de dix jours, avant de débuter la campagne fin avril. Il fallait d’abord doter les membres d’équipage en matériels de protection et chercher à mobiliser les ressources financières. En ce moment, nos équipes ne travaillent qu’avec le strict minimum en ce qui concerne le carburant et les consommables de balisage", a expliqué Alexis Dekoïsset.

 

La campagne de balisage est un travail de longue haleine qui dure plusieurs semaines.

 

Au fur et à mesure que le baliseur remonte le fleuve, il émet un avis aux navigateurs permettant aux usagers du fleuve, notamment les armateurs et les équipages des bateaux, de pouvoir reprendre la navigation.

 

Par exemple, dès que le baliseur a fini son travail à Ouesso et Mossaka, les trafics peuvent déjà reprendre sur ces deux tronçons fluviaux.

 

La difficile préparation de la saison de navigation 2020 relance le débat sur le financement des activités du Service commun d’entretien des voies navigables, une structure interétatique créée vers les années 70 par le Congo et la RCA.

 

Depuis la réforme de 2007, faisant évoluer la structure en un GIE-SCEVN, les deux pays se sont engagés à financer les activités d’entretien des eaux inter-Etats.

 

Malheureusement, les contributions financières arrivent au compte-gouttes.

 

La structure interétatique a bénéficié d’un appui financier de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), devant lui permettre de renouveler sa flotte, de se doter en matériels consommables et moteurs.

 

Les procédures de versement de cette subvention sont lentes, ce qui ne favorise pas le bon déroulement des activités du GIE-SCEVN.

 

"Nous réitérerons notre demande d’aide auprès des autorités des deux pays pour que la voie puisse desservir l’hinterland du Congo et de la RCA. Telles que les choses sont parties sans appui les années à venir vont être très difficiles pour la voie navigable", a alerté Alexis Dekoïsset.

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/AOD/GABON2020

 

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2 commentaires

N
DEPUIS L'INDEPENDANCE ET JUSQU'AUJOURD'HUI, LES SEULS MODES DE TRANSPORTS DE MARCHANDISES HORS MIS LA VOIE AERIENNE TRES LIMITEE EN AVIONS CARGOS, N'ONT ETE QUE LA VOIE NAVIGABLE (FLEUVE OUBANGUI) ET LA VOIE TERRESTRE (ROUTES). MAIS DANS LE BUT DE FACILITER LES ECHANGES COMMERCIAUX ENTRE LES PAYS FRONTALIERS DE L'AFRIQOUTES). MAIS DANS LE BUT DE FACILITER LES ECHANGES COMMERCIAUX ENTRE LES PAYS FRONTALIERS DE L'AFRIQUE CENTRALE NATURELLEMENT TROP RICHES EN RESSOURCES NATURELLES ET DE LEUR PERMETTRE UN VERITABLE DECOLLAGE ECONOMIQUE DEFINITIF ET FAIRE D'EUX DES PAYS REELLEMENT SOUVERAINS CAPABLES DESORMAIS D'AVOIR LE DROIT A LA PAROLE AUX NATIONS UNIES ET SE FAIRE ECOUTER, POURQUOI CES PAYS RICHES NATURELLEMENT NE PROFITENT PAS DE CET ATOUT POUR S'ACCORDER ENSEMBLE A UNE INITIATIVE DE CREATION DES LIGNES DE CHEMINS DE FER TRANSFRONTALIERS ? » lire la suite
B
La vraie question est de savoir à qui profite l'enclavement de la Centrafrique. Le grand frère camerounais, ses douaniers si riches et ses transporteurs si concernés Å“uvrent en sous main pour maintenir l'état de fait. Au dela des projets ferroviaires qui nécessitent des investissememnts colossaux, il existe un axt. Au dela des projets ferroviaires qui nécessitent des investissememnts colossaux, il existe un axe mixte route+fleuve qui garantirait à la RCA un approvisionnement 10 mois sur 12 à minima de façon fluide et rapide. Il est connu mais dangereux pour le portefeuille personnel d nos amis de Douala. Je jour où le politique arrivera à ouvrir cet axe, la RCA gagnera en autonomie et en capacité de développement économique. La solution peut être si facile qu'elle en est invisible. » lire la suite

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