LIBREVILLE AFP / 06 février 2013 19h06 - La coalition rebelle du Séléka a finalement décidé de participer au gouvernement d'union nationale en Centrafrique, formé après les accords de paix qui ont mis fin le mois dernier à son offensive contre le pouvoir du président François Bozizé, a déclaré mercredi un de ses dirigeants.
Le général Mohamed Moussa Dhaffane a fait cette déclaration à l'AFP à Bangui, au terme d'une réunion interne du Séléka, après avoir d'abord annoncé que les rebelles suspendaient leur participation au gouvernement formé dimanche dernier après de difficiles discussions.
Nous avons finalement décidé de prendre notre service au gouvernement. On avait pensé suspendre notre participation mais finalement on a pensé que c'était un piège du président Bozizé, a-t-il expliqué.
Les accords de paix signé le 11 janvier à Libreville, au Gabon, prévoyaient la formation d'un gouvernement d'union nationale avec notamment la participation des rebelles et de l'opposition centrafricaine.
Depuis l'annonce de la composition de la nouvelle équipe dirigée par l'opposant Nicolas Tiangaye, la rébellion hésitait sur l'attitude à adopter.
Elle accuse notamment le président Bozizé, au pouvoir depuis 2003, de ne pas avoir joué le jeu en ayant réussi à obtenir des ministres délégués fragilisant les ministres.
Le général Dhaffane, qui va être ministre des Eaux, forêts, chasse et pêche du nouveau gouvernement, avait annoncé dans un premier temps que le Séléka suspendait sa participation au gouvernement et qu'il avait requis un arbitrage du médiateur dans la crise, le président congolais Denis Sassou.
Il avait souligné que le Séléka ne fermait pas la porte mais réclamait un ajustement technique, c'est à dire un remaniement.
Après une réunion interne, mercredi en fin d'après-midi, la rébellion a finalement décidé de participer au gouvernement. Il (Bozizé) cherche à nous diviser, a expliqué le général Dhaffane.
La rébellion a failli renverser le président Bozizé après son offensive entamée le 10 décembre et qui l'avait amenée aux portes de Bangui. Elle a finalement accepté, sans obtenir le départ qu'elle réclamait du dirigeant centrafricain, de signer les accords de paix dans la capitale gabonaise après que les pays de la région se furent mobilisés pour empêcher la chute du président Bozizé.
Elle a obtenu dans le nouveau gouvernement le poste clé de la Défense pour son président, Michel Djotodia, également nommé premier vice-Premier ministre.
Mais la formation de ce gouvernement qui devait être composé, selon les accords de Libreville, de membres de l'opposition, du camp du président Bozizé, de la rébellion, d'anciens rebelles et de la société civile, a duré plus de deux semaines.
La rébellion s'est plainte de la place que le camp présidentiel a conservé dans la nouvelle équipe.
Bozizé a doublé tous les postes qui l'intéressent (...) ce n'est pas un gouvernement qui peut rétablir la confiance, avait dénoncé dimanche depuis Paris Eric Massi, l'un des porte-parole du Séléka , après l'annonce du gouvernement.
Parallèlement aux ministres titulaires, le président Bozizé a créé plusieurs postes de ministres délégués, une nouveauté par rapport au précédent gouvernement.
Le général Dhaffane avait lui estimé que le Séléka ne se reconnaissait pas dans ce gouvernement, se plaignant de ne pas avoir assez de ministères.
De source proche de l'opposition, le président Bozizé a rendu public un gouvernement sur lequel le Premier ministre et lui travaillaient encore sans avoir trouvé un accord définitif.
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HUUUUUUUUUUUUUUUU » lire la suite
C'est bien parti pour que des manquements futurs apparaissent dans ce fameux "gouvernement d'union nationale de transition".
Si on nous cache quelqueissent dans ce fameux "gouvernement d'union nationale de transition".
Si on nous cache quelque chose cela signifie qu'il y a des choses de mal à cacher... » lire la suite
En cela, ces diplômés ou sans diplômes qui viennent de france se croient superieurs à ceux qui ont eu leurs diplômes,un nombre d'années d'expériences et qui travaillent au pays.
Monsieur Kpéléké a eu raison de dire que nos frères de France vont bientôt courir chercher à MANGER à Bangui dans les ministères même sans expérience dans l'administration aucune. » lire la suite
je ne pense pas car il est la preuve que certaines personnes on tjugé qu'une autre est déclarée apte à porter un titre par lequel il reconnaisse ses compétences dans un domaine e est déclarée apte à porter un titre par lequel il reconnaisse ses compétences dans un domaine quelconque. Il faut bien que la société ait des repères par lesquels on situe les gens.
Ce que nous soutenons c'est qu'il ne faut pas se contenter de son diplôme pour se prévaloir de tout. Il faut savoir embellir ce parchemein par d'a » lire la suite
J'ai fait un copier-coller de mon commentaire sur l'article de Monsieur Lamessi. Ne pas tenir compte à la fin du passage: "Vous même qui travaillez en France dans le domaine de l'éducation spécialisée savez qu" qui concerne monsieur Lamessi. il faut donc lire à la fin : il ne suffit pas ....deisée savez qu" qui concerne monsieur Lamessi. il faut donc lire à la fin : il ne suffit pas ....depuis 50 ans. » lire la suite
Par exemple l'honnêteté, la volonté toujours constante de ne pas tromper ceux avec qui on vit ou travaille. Or, nous remarquon volonté toujours constante de ne pas tromper ceux avec qui on vit ou travaille. Or, nous remarquons que les grands diplômés du pays (RCA) sont souvent ceux qui trompent leurs compatriotes, ignorants de certaines situations, afin de tirer parti pour leurs seuls profits.
Voyez combien de centrafricains, cadres de la fonction publique, sont rapidement devenus des "hommes et femmes riches". Le but de la fonction qu'ils ont occupée était-elle de les enrichir?
Une qualité humaine est l'humilité, ce qui souvent fait défaut chez nos compatriotes diplômés; à les entendre le savoir c'est eux et en dehors d'eux la vérité n'existe pas. Au bout du compte ils deviennent arrogants, suffisants et même désobligeants car ne supportant plus la moindre critique.
Ils vont jusqu'à empêcher d'autres de se hisser au même niveau qu'eux. Et s' ils ont en ont la possibilité ils n'hésitent pas à ôter la vie pour demeurer les seuls en poste. Les exemples sont multiples dans divers milieux en RCA.
Pour ne pas avoir à citer des noms, revoyez tous les Premiers Ministres qu'a connus la RCA depuis 1993, penchez vous sur leurs études ensuite tentez une corrélation avec leurs réalisations ou réputations, quelle sens de variation observe-t-on?
Etre diplômé ne suffit pas! Il faut encore démonter votre compétence et faire la preuve de vos qualités d'Homme capable de promouvoir le progrès et le bien-vivre autour de vous. Pouvoir incarner une ou des valeurs qui font avancer l'humanité.
En RCA, nous attendons d'en voir même si des hommes et des femmes existent mais ne sont pas visibles.
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Tout à fait d'accord avec vous. Je ne cesse de clamer haut et fort que la cause principale de notre sous-développement a été et demeure l'incompétence notoire des élites qui ont dirigé le pays depuis les indépendances. Il y a d'autres facteurs bien entendu mais celui de la compétence epays depuis les indépendances. Il y a d'autres facteurs bien entendu mais celui de la compétence et de la formation de nos cadres n'est que rarement abordée (sujet tabou peut-être?) » lire la suite
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