(ANALYSE) Par Raphaël MVOGO
23.04.2013 à 08h16( Xinhua )
Il fallait bien s'y attendre, le récent sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) tenu jeudi à N'Djamena au Tchad a "pris acte" -- formule diplomatique consacrée pour couvrir une prise de position -- des décisions du Conseil national de transition centrafricain avec notamment l'élection de Michel Djotodia comme président par intérim.
Au plan pratique, presque un mois après la chute du régime de François Bozizé le 24 mars, cette reconnaissance consacre le début effectif de la transition dans une République centrafricaine (RCA) plongée dans la violence et l'insécurité. A commencer par la capitale Bangui dont les habitants, traumatisés par les pillages et les tueries continus, vivent désormais la peur au ventre.
Passé l'euphorie de leur prise de pouvoir après trois mois de conflit avec l'ancien pouvoir et malgré les accords de paix conclus le 11 janvier à Libreville au Gabon sous l'égide de cette même CEEAC, l'ex-alliance rebelle de la Séléka et son leader propulsé au-devant de la scène publique nationale ont du pain sur la planche pour rassurer les Centrafricains et la communauté internationale sur leurs capacités à restaurer la paix et la stabilité dans ce pays à l'économie exsangue.
La tâche s'annonce ardue, dans la mesure où la Séléka, elle-même soumise à l'urgence de mettre de l'ordre dans les rangs de ses éléments régulièrement mis en cause dans les exactions décriées, "est une coalition hétéroclite et une fois que son ennemi principal François Bozizé est écarté, elle n'a plus de raison de maintenir un semblant de cohésion qui semblait la mener vers le pouvoir", a estimé dans une analyse à Xinhua le politologue camerounais Firmin Mbala.
"La Séléka n'a aucun projet d'avenir en soi. Elle n'a pas une vision politique autre que celle de déloger Bozizé du pouvoir", un objectif que les nouveaux maîtres de Bangui ont réussi à réaliser, en allant de "succès militaires en succès militaires qui ont dépassé leurs espérances", juge l'universitaire pour qui finalement l'acteur clé de la transition à l'intérieur de la Centrafrique va être le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, adoubé par la CEEAC.
Auparavant chef de file de l'opposition démocratique, le chef du gouvernement d'union nationale en poste depuis les accords de Libreville qui avaient recommandé sa nomination, avait déjà été un acteur central lors de la transition consécutive au coup d'Etat de mars 2003 de Bozizé contre Ange-Félix Patassé, chef de l'Etat réélu démocratiquement quatre ans plus tôt pour un second mandat de cinq ans.
LA RCA PRIVEE D'AIDE FINANCIERE EXTERIEURE
Après Paris en France récemment, il est annoncé pour une nouvelle visite internationale auprès des bailleurs de fonds centrafricains ces jours-ci à Bruxelles en Belgique. Mais à Bangui, l'opportunité de ces déplacements fait débat. "Il va à Bruxelles avec quel dossier ? Est-ce qu'une évaluation des besoins a été faite après le conflit entre la Séléka et le régime de Bozizé ? Il ne doit pas partir juste pour les discours, il doit aller soutenir les dossiers", observe un acteur de la société civile.
Par ces décisions, le nouveau pouvoir centrafricain a procédé à un changement d'homme à la tête des Forces armées centrafricaines (FACA) en nommant un nouveau chef d'état-major, en la personne du général Jean-Pierre Dolowaye, ex-sous-chef d'état-major chargé des opérations, présenté comme un responsable militaire bien formé et respecté de ses camarades d'armes.
Mais, le nouveau commandant en chef de l'armée centrafricaine réussira-t-il à "s'imposer aux gens qui ne relèvent pas de sa chaîne de commandement, à savoir les éléments de la Séléka que leur propre hiérarchie a déjà du mal à discipliner, lui qui est issu de l'armée régulière et a combattu cette même Séléka ? Aujourd'hui, comment va se passer la cohabitation ?", s'interroge notre acteur social.
Du coup, des appels sont lancés pour la mise en
24/04/2013 14:32
tout ces politiciens centros ont qu'un seul but aller à la mangeoire pendant que le peuple est martyrisé trop ces trop nous centrafricain devant imposer l'union africaine comme solution durable à notre problème de souveraineté demandant lui de nous fournir en troupe hors cemacution durable à notre problème de souveraineté demandant lui de nous fournir en troupe hors cemac (sud africain,angolais,ethiopiens )pour nous aider à mettre hors d'état de nuire les troupes tchado soudanise qui ne nous aimes pas et laissant la gestion économique,militaire,et éducatif du pays à l'union africaine exigeant lui de mettre en place une collaboration avec nos élus qui devront lui rendre des comptes directement pour une gouvernance transparentes et responsable car en centrafrique aujourd'hui et hier le chaos règne en maitre et nos politiques et militaires en prouver leur immaturités et irresponsabilités sur la gestion des taches qui leur ont été confié.Pour finir concédant officiellement s'il le faut des sites minier aux différent partenaire mais exigeant d'eux des réalisation d'infrastructure avec la maintenance et la formation de nos frangins sur ces réalisations ces projet concret peuvent etre aussi à but humanitaire car ces realisations seront bénéfique pour tous centrafricain comme étranger » lire la suite
C'est sinique ce que tu nous fait. Tu est venu faire quoi? De grâce, il est temps que tu te retire, ou sont des prédécesseurs qui ont tanté, sont passés même à l'acte.
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