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Centrafrique : la Seleka justifie l'opération de désarmement qui a créé la panique à Bangui
RFI mercredi 21 août 2013 à 22:31

Bangui est sous haute tension depuis 48 heures. Dans des quartiers de la capitale centrafricaine, la descente musclée des hommes de la Seleka, à la recherche d'armes parmi les partisans de l'ancien président Bozizé, a provoqué la panique des habitants. Les tirs ont fait une dizaine de morts, et provoqué la fuite d'une partie de la population. Pour la Seleka, il faut sécuriser la ville et mettre hors d'état de nuire les partisans de François Bozizé, responsables, selon elle, de la terreur qui règne à Bangui

RFI a pu joindre ce mercredi soir le ministre de la Communication centrafricain, Christophe Gazam Betty. Il regrette les pillages, qu'il qualifie de débordements, mais il justifie l'opération des forces de la Seleka par la nécessité de rétablir la sécurité dans la ville de Bangui.

« La veille de la prestation de serment, ils ont tiré au RPG 9 (lance-roquettes) et avec du mortier toute la nuit. Ce sont des éléments qui relèvent directement de monsieur François Bozizé », fait remarquer Christophe Gazam Betty.

Christophe Gazam Betty Ministre de la Communication centrafricain

« On ne peut pas laisser en liberté des gens qui mettent à mal la sécurité de la population à tout moment. Aujourd

7 commentaires

A
Avant de fuir, BOZIZE avait distribué des armes à ses partisans au quartier Boyrabe, d'accord. Reste à savoir si ce sont les Seleka qui doivent procéder au désarmement des ex FACA, d'autant plus qu'il y a un contingent sous régional habilité à le faire. Lors de sa prestation de serment, le chef de l'Etat, chef ent sous régional habilité à le faire. Lors de sa prestation de serment, le chef de l'Etat, chef suprême des Seleka avait juré de garantir la sécurité des biens et des personnes vivant en Centrafrique; pourquoi n'arrive-t-il pas à maîtriser ses éléments qui continuent de semer la terreur dans le pays? » lire la suite
I
Le Président de la transition, le PM et le Président du CNT doivent se montrer stratèges, à la hauteur de leur mission première qui est la sécurisation de leurs contoyens. La population ne les sent vraiment pas dans cette action. Il faut qu'ils condamnent ce qui est condamnable. Bokassa même en son temps condamns cette action. Il faut qu'ils condamnent ce qui est condamnable. Bokassa même en son temps condamnait ouvertement à la radio ses hommes de sécurité qui faisaient le contraire de leur mission.
La population remarque que le Président de la transition prend toujours et quelle que soit la gravité des exactions, la défense des Séléka. Il faut user un peu de diplomatie.
Les vingt millions (20000000FCFA) ne ramènent pas à la vie ceux qui ont perdu leur vie. Nous ne devons pas bâtir le peys sur des cimetières.
Nous ne sommes cependant pas d'accord avec ceux qui sont à l'origine de ces opérations je veux nommer ceux qui disent qu'ils sont les hommes de Bozize. Bozize n'est pas un état, c'est un simple citoyen comme tout autre centrafricain. Ne nous trompons pas de combat car le véritable qui vaille la peine, c'est la cohésion nationale pour qu'ensemble l'on reconstruise ce pays abîmé par ces guerriers. Suivez mon regard!
» lire la suite
B
errata. KOLINGBA n'était pas parti par un coup d'état.
H
Depuis tout ce qui se passe dans le pays, on a jamais entendu parlé d'intervention de l'armée centrafricaine qui a mal tourné, d'assassinat de la part de l'armée centrafricaine, etc... mais on entend bien SELEKA a frappé par ci, SELEKA a tué par là, SELEKA a volé par là, SELEKA..., et encore SELEKA.

appé par ci, SELEKA a tué par là, SELEKA a volé par là, SELEKA..., et encore SELEKA.

On est bien d'accord que ces hommes veulent du mal de la population centrafricaine qui n'ont ni force, ni les armes pour se défendre. De simples civiles qui ne demandent qu'une seule chose: LA PAIX malgré leur souffrance.

Le président, son premier ministre et tous ceux qui sont en place avec lui cautionnent puisqu'ils ne réagissent pas, ils ne font rien pour nous protéger. » lire la suite
P
Au lieu d'adresser des condoléances aux familles éprouvées notre superstar Ministre d'Etat a ce culot de raconter des salades.

Monsieur masque leur incompétence à gérer un pays. La preuve, ils ont beaucoup fait des généraux matricule 2007, les résultats ?

Qu'il revienne en France (Meacoup fait des généraux matricule 2007, les résultats ?

Qu'il revienne en France (Meaux) réglé ses ardoises auprès des huissiers qui sont toujours à sa trousse.

Pauvre opportuniste ! Vous mourrez aussi comme des chiens.
» lire la suite
M
C'est très dommage, trop dommage si je puisse m'exprimer ainsi et sort de ce pays rime à une malédiction. Depuis BOGANDA jusqu'à nos jours, si on lit bien l'histoire, on se rend compte que ce que vit aujourd'hui chaque centrafricain est la résultante de nos propres états d'esprit, nos comportements, nos manièresue centrafricain est la résultante de nos propres états d'esprit, nos comportements, nos manières de vivre et en plus, nous avons demontré devant le monde entier que nous n'aimons pas notre pays car pour un Centrafricain, la première des choses qui lui vient en tête, c'est d'abord detruire le pays quand il se fâche, tuer son frère quand on ne veut pas le voir. Depuis l'avènement de la démocratie en 1993, qu'est-ce qui s'est passé : PATASSE n'a pas pu gouverner parcequ'il était mauvais. Pour le faire partir, il fallait détruire le peu qui restait que BOKASSA avait construit car tout ce que ce dernier avait construit a été détruit par le centrafricain lors de sa propre chutte. BOZIZE à son tour lorsqu'il venait a detruit tout ce qui était sur son parcours et quand il partait, il laisse la place au SELEKA qui viennent terminer le travail de chao et de la désolation totale. Aujourd'hui, chaque centrafricain est meurtri dans sa chair et aucun n'est épargné sauf ceux qui vivent à l'exterieur. Le Centrafricain est le premier responsble de tout ce qui se passe aujourd'hui. La haine, la jalousie, l'exclusion, le népotisme, le fainéantisme, la politique du gain facile, le tribalisme... Bref, tous les ingrédients pour clouer un pays sont dans le sang du Centrafricain. Quand est que le Centrafricain va changer d'état d'esprit, de mentalité, de créer en lui l'amour de son propre pays, de se dire que je suis né Centrafricain et je dois batir mon pays, aider ces frères centrafricains tout court sans esprit d'ethnie de regionalisme et de népotisme pour construire ensemble ce beau pays ?

Le livre sera très long. Toute personne qui lira ce commentaire sera forcement d'avis avec moi. De toute façon, l'avenir du pays et de nos enfants est déjà compromis. Que peut on faire aujourd'hui.??????????
» lire la suite
K
Faire de la politique, c

Mon commentaire

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