Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 18/12/2013 à 15:28
Plus de 7000 membres de l'ex-rébellion centrafricaine Séléka(au pouvoir) ont été désarmés ces dix derniers jours à Bangui et sont désormais consignés dans leurs casernes, a indiqué aujourd'hui un haut-responsable de la force africaine dans le pays.
"Il y a de moins en moins de Séléka dehors, le gros des troupes est en cantonnement. En ce moment, un peu plus de 7000 hommes ont été désarmés et sont déjà cantonnés" dans les différentes casernes de la capitale, a affirmé ce responsable militaire au sein de la Misca, qui s'exprimait sous d'anonymat. "On tend à revenir vers une situation normale" à Bangui, où les violences inter-religieuses ont fait plus de 600 morts depuis le 5 décembre, a-t-il observé. "De temps en temps il y a encore des coups de feu dans certains quartiers, mais ça se calme par rapport aux pillages et aux exactions du début du mois. Nous restons vigilants parce que ça peut toujours redémarrer", a-t-il souligné.
La Centrafrique est plongée dans le chaos depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, une coalition hétéroclite de groupes armés musulmans venus du nord du pays. Après des mois d'exactions en tous genres des Séléka sur les populations chrétiennes, les violences inter-religieuses se sont déchaînées le 5 décembre et les jours suivants, à la faveur d'une attaque de milices chrétiennes sur Bangui, et des représailles sanglantes de la Séléka qui ont suivi. Ces événements ont précipité l'intervention militaire de la France, avec 1600 soldats qui tentent depuis lors de désarmer les belligérants et opèrent en soutien à la Misca.
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