Kinshasa - AFP / 18 octobre 2016 21h43 - Le parti d'opposition historique en République démocratique du Congo a rejeté mardi l'accord signé à Kinshasa entre la majorité et une frange minoritaire de l'opposition et reportant à avril 2018 la présidentielle censée avoir lieu cette année.
l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d'Étienne Tshisekedi rejette cet accord qui impose unilatéralement [à la tête de l'État] M. [Joseph] Kabila en violation flagrante de la Constitution qui détermine la fin de son mandat le 20 décembre, a déclaré à l'AFP Jean-Marc Kabund, secrétaire général de ce parti.
Pour nous, cet accord est un simple document de travail à confronter avec les résolutions du conclave du Rassemblement lors d'un dialogue réellement inclusif, a ajouté M. Kabund.
Le Rassemblement, constitué en juin par la majeure partie de l'opposition autour du fondateur de l'UDPS, M. Tshisekedi, a refusé de participer au dialogue national, qui s'est ouvert le 1er septembre dans la capitale congolaise Kinshasa avec le but affiché de mener le pays vers des élections apaisées mais retardées.
Le compromis trouvé lundi entre les délégués à ce forum prévoit le maintien à son poste de M. Kabila au-delà du 20 décembre et l'organisation de la présidentielle en avril 2018, selon les chefs de file des deux camps politiques l'ayant négocié.
Mardi, les chefs des composantes au dialogue ont apposé leurs signatures sur l'accord, un document de 24 pages, lors d'une cérémonie solennelle présidée par le facilitateur de l'Union africaine, l'ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo.
Réagissant depuis Paris, le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé mardi que la décision de reporter l'élection présidentielle n'était pas une réponse à la crise politique congolaise.
Il n'y a qu'une façon de sortir de la crise, que le président [Kabila] annonce qu'il ne se représente pas et qu'une date soit fixée pour l'élection, a déclaré M. Ayrault.
Les 19 et 20 septembre, une cinquantaine de personnes ont été tuées lors de violences à Kinshasa en marge d'une contestation organisée par le Rassemblement pour signifier à M. Kabila son préavis à trois mois de la fin de son mandat.
Après ces violences, le Rassemblement a appelé les Congolais à observer mercredi 19 octobre une journée villes mortes sur toute l'étendue du territoire, en guise de carton jaune au chef de l'État, au pouvoir depuis 2001.
La RDC traverse une crise politique depuis la réélection contestée de M. Kabila en 2011 à l'issue d'un scrutin marqué par des fraudes massives. Celle-ci est exacerbée par l'incapacité des autorités - volontaire, selon les détracteurs du chef de l'État - à organiser la présidentielle avant la fin de l'année.
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Son opposition n'est pas constructive car on ne reste pas opposant sans proposer d'alternative . C'est un radical dont l'etat de santé decline.
Dans son propre parti qui prend des couleurs familiales et clanique , il regne en maîtcline.
Dans son propre parti qui prend des couleurs familiales et clanique , il regne en maître absolu ce qui fait de lui un dictateur.
La dialogue est fini et celui qui compris ce qui se passe vraiment , c'est l'opposition modérée qui a decidé de se mettre à table et cogérer le pays pendant la periode pre-electorale afin d'organiser et d'aller aux elections en étant à l'interieur du systeme qu'elle peut mailler et en être boone observatrice.
Cette opposition modérée a compris qu 'elle n'avait rien à gagner a se laisser Coincer entre deux monstres comme KATUMBI et TSHISEKEDI qui dirigent cette aille radicale mais fragile.
De ces deux derniers , personne n'acceptera de céder la place à l'autre et ils iront encore en ordre dispersé aux elections ce qui fragilisera cette aile dure de l'opposition et morcellera l'electorat qui va avec.
L'opposition modérée a compris qui 'il fallait partir et se battre de l' interieur pour organiser les elections et ce n'est pas pour perdre ces elections que ces gens sont partis . Ex au moins ne sont pas derriere la France et la Belgique dont les pions comme Tshisekedi et Katumbi vont tombes d'eux même.
La France, la Belgique et les autrs occidentaux qui misent sur la theorie du chaos comme en centrafrique ont fort faire pour tirer le congo vers le bas.
Ce qui a marche en Lybie ne peux fopcement marcher au Congo.
ils ont ellement souffert qu'ils savent ou se trouvent leur interêts.
Ce n'est plus un pays de beni oui, oui .
S il y'a certains qui suivent encore le dicktat de l'europe , il s se comptent sur les doigts et c'est un espece en voie de dispartition comme Tshisekedi qui se laisse distancer sur le plan des idées ccar c'est un nostalgique des années 60.
Au congo , il ya de vrais patriotes et ils ont depassés l'epoque ou les injonctions des pays occidentaux sont suivis à la lettre.
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